La bande d’arase est t’elle étanche ?

Rendue obligatoire par le DTU dans les années 70, la bande d’arase est toujours aujourd’hui responsable de nombreux cas de remontées capillaires (et par conséquent à l’origine du salpêtre), notamment dans les maison construites avant 1970.

Qu’est ce que la bande d’arase ?

La bande d’arase est une feuille souple, étanche et imputrescible (non sujette au pourrissement) d’une épaisseur d’environ 2 mm, composée de fibres de polyester ou de verre liées par un mélange de bitume et de polymères thermoplastiques.

À quoi sert la bande d’arase ?

Utilisée dans la maçonnerie, elle permet d’empêcher les absorptions d’eau et d’humidité par les murs particulièrement dans le cas des remontées capillaires. Elle est placée au niveau de soubassement pour garantir une étanchéité des matériaux de constructions situés au-dessus : elle se pose d’abord à sec puis en plusieurs couches jusqu’à une hauteur de 25 cm, inter-reliées par des couches de mortier de ciment.

Problèmes liés à la bande d’arase

Les bandes d’arase sont aujourd’hui posées sur toutes les constructions neuves, mais sont rarement présentes dans les bâtiments anciens. Leur absence conduit à ce que l’on appelle l’effet de mèche, qui fait référence au passage de l’eau directement depuis le sol vers la maçonnerie.
Lors de la pose, certaines maladresses peuvent compromettre le bon fonctionnement de cette membrane étanche, réduisant son efficacité à néant.

Problèmes de positionnement

  • Positionnée sous la surface des sols extérieurs : cela annule l’effet visant à couper la capillarité, en permettant à l’eau montant depuis le sol de passer au-dessus de la bande d’arase.
  • Positionnée juste au-dessus des sols extérieurs : l’eau de rejaillissement (les rebondissements de la pluie sur le sol) éclabousse le bas des murs et peut les pénétrer.

Discontinuité de la membrane étanche

Si elle n’est pas appliquée de manière homogène sur l’étendue de la section horizontale des murs au contact du sol, elle donnera lieu à des infiltrations d’eau localisées.